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La danseuse et chanteuse Joséphine Baker est né en 1906 dans le Missouri. Passionnée de danse depuis son plus jeune âge, elle fait partie d’un groupe d’artistes de rue et ramène un peu d’argent au sein de son foyer.
Pour elle, l’avenir est ailleurs et elle décide de tenter sa chance en tant que danseuse à New York. La chance va lui sourire, puisqu’elle rencontre une mondaine qui lui propose de partir en France avec elle, convaincue que Joséphine a un potentiel énorme. Et ce pressentiment devient très vite une évidence : dès ses premières représentations, le public parisien est enthousiaste. Joséphine Baker, avec son pagne de bananes et ses danses aux rythmes jamais entendus en France devient vite une icône. Les plus grands artistes la voient comme une muse. Lorsqu’elle prolonge sa carrière dans la chanson, c’est un nouveau succès, avec le titre inoubliable J’ai deux amours. La vie de Joséphine Baker est très mouvementée, et ne s’arrête pas à la danse ou au chant : en 1939, elle devient agent du contre-espionnage à Paris, milite au sein de la Croix-Rouge française, s’engage dans l’armée de l’air… La haute société de Paris l’accueille à bras ouverts, et elle reçoit la Légion d’honneur de la part du Général de Gaulle après la Seconde guerre mondiale.
A 48 ans, pendant une tournée au Japon, elle adopte un garçon. 11 autres enfants venus des quatres coins du monde suivront, formant ce qu’elle appelait sa “tribu arc en ciel”.
Très engagée évidemment dans la lutte contre le racisme, à 57 ans, elle soutient Martin Luther King en 1963 durant la Marche vers Washington pour les droits civiques.
Joséphine Baker dépense sans compter et arrive vite dans une détresse financière. Des personnalités importantes l’aident alors à remonter la pente, en lui offrant logement ou argent, comme Brigitte Bardot ou la princesse Grace de Monaco. Elle décède le 12 avril 1975 après une attaque cérébrale, et est enterrée à Monaco.
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